Notre cerveau est plus sensible aux informations positives qui renforcent nos croyances personnelles.
La mise à jour de nos croyances nous concernant (« je suis bon en maths », « les autres vont se faire voler leur voiture mais pas moi », etc) est légèrement biaisée.
Pourquoi ?
Cela nous permet de supporter le monde et son incertitude. Sinon nous serions trop anxieux, trop effrayés et resterions terrés chez nous.
C’est un mécanisme protecteur de notre santé mentale.
Existe-t-il des dérèglements de ce biais de positivité ? Oui
- S’il est trop fort, cela nous poussera à prendre des risques inconsidérés ou à ignorer des consignes de prévention (« je ne crains rien, ça n’arrive qu’aux autres ça »).
- il peut aussi s’affaiblir fortement en cas d’anxiété prolongée ou dans des environnements menaçants (stress au travail, menace corporelle répétée).
Il favorise alors le passage en dépression puisque notre psyché n’est plus protégée par ce biais de positivité.